Côté Est

Bistro Kamouraskois
Moments Fugitifs 02 960 571 Marie-Kim Lefrançois

Moments Fugitifs 02

Doux printemps, quand reviendras-tu…

Cette semaine, Danielle Bourgeois nous parle de son expérience avec l’acériculture.
Bonne lecture!

Avec les journées qui s’allongent et le printemps qui s’en vient, tout le monde n’a qu’une chose en tête : le temps des sucres! Tradition parmi les traditions, faire une virée gourmande à la cabane ou, encore mieux, prendre part au processus de fabrication du précieux sirop est un incontournable pour tout québécois. Ou presque.

Si je vous disais que pour ma part, l’expérience du temps des sucres et de la cabane est plutôt récente?

C’est quand même étonnant, non?  Bien que je comprenne l’intérêt de la chose et toute l’excitation qui en découle, ce n’est pas tout à fait une coutume bien ancrée dans ma vie. Je vous entends penser, incrédules «C’est une chose possible? »

L’explication est simple. Au moment où la nature s’éveille, où les premiers cris des corneilles se font entendre (on m’a dit que c’était un des signes annonciateurs pour les sucres! On m’a aussi raconté quelque chose à propos d’une tempête des corneilles…), où les ruisseaux se gorgent… dans la Côte-Nord d’où je viens, les préoccupations sont autres pour la simple et bonne raison qu’il y a peu d’érables.
Pas d’érables à sucre, pas d’érablières.

Bien sûr il y a  la possibilité de sortir de la région et d’aller visiter une cabane à sucre dans Charlevoix, au Bas-St-Laurent, dans la région de Québec, dans Chaudières-Appalaches, dans Lanaudière, en Estrie, en Montérégie… presque partout au Québec, en fait. Mais pas sur la Côte-Nord, le pays des épinettes. La tradition pour nous devient alors peut-être plus le voyage et la cabane un simple prétexte. Puis, je peux bien vous l’avouer, notre printemps n’arrive pas tout à fait au même rythme. Ce qui annonce l’arrivée de la saison douce pour plusieurs nord-côtiers, c’est le départ en mer des crabiers et des crevettiers… et leur retour, bien sûr, chargés du trésor printanier. La partie de crabe, la partie de sucre… le produit est différent, mais l’attente, l’excitation, l’émerveillement (oui oui!) et le plaisir renouvelé chaque année sont les mêmes.

Alors cette année on se voit pour une partie de plaisir aux saveurs de Côté Est à l’Érablière Nathalie Lemieux?

Pour réserver à l’érablière c’est ici! 

Photos: Pierre-Luc Rivard et JHA Photographie

Moments Fugitifs 01 1024 768 Marie-Kim Lefrançois

Moments Fugitifs 01

HAIKU
de DANIELLLE BOURGEOIS
cuisinère de l’extrême

Tempête Février

au lever du jour
les glaces du fleuve
emboitées
comme un tissage complexe
et le vent
qui chante
à travers les vieilles fenêtres

l’hiver tempête sur Kamouraska
la route
enneigée
le presbytère
endormi
la vie
en gris et blanc

la main
une tasse fumante
chocolat chaud
crème de menthe
tourbillon réuni

le jardin disparu
dans le paysage trouble
sans horizon

dans la cour d’école
abandonnée
le silence
résonne
puis les jappements du chien
explosent
dans l’air

À relire avec un Chocolat chaud à la Crème de menthe d’Isabelle et replonger dans l’univers de Danielle, encore et encore…
La recette est ici.
Le Chocolat Chaud Maison à la Crème de Menthe d’Isabelle 1024 417 Marie-Kim Lefrançois

Le Chocolat Chaud Maison à la Crème de Menthe d’Isabelle

Pour réchauffer et donner du bonheur à deux personnes, démarrer la cuisinière et faire fondre 4 oz. de chocolat noir à haute teneur en cacao (60 à 72%) dans 2 tasses de lait. Lorsque le mélange est homogène et chaud y ajouter 3 oz de Crème de Menthe de Isabelle et verser dans deux tasses. Garnir les breuvages chauds de lait mousseux ou de crème fouettée aromatisés avec deux-trois gouttes de crème de menthe.

Décorer avec de la menthe fraîche et des copeaux de chocolat. 

Savourer en regardant la magnificence du paysage hivernal!
Effet chaud-froid garanti !!!

Découvrez les produits des Subversifs
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Bistro Côté Est - restaurant et traiteur dans le Kamouraska, de La Pocatière à Rivière-Du-Loup.
Mettre de l’eau dans sa bière 1024 688 Côté Est

Mettre de l’eau dans sa bière

Mettre de l’eau dans sa bière

Il nous aura fallu un brin de réflexion avant de brancher nos premières lignes de fûts sur les produits Boréale des Brasseurs du Nord.

Quand nous avons ouvert Côté Est, il y a maintenant 7 ans, nous étions désireux de faire connaître des produits exclusifs du Kamouraska. Toujours plus facile à dire qu’à faire. Même si les micro-brasseries de la région sont plus intéressantes les unes que les autres, aucune ne pouvait nous fournir en grande quantité sur une base régulière. Elles-mêmes ont déjà des clients bien assoiffés.

De notre côté, la clientèle était partagée entre des palais plus classiques et d’autres, plus aventureux. Nous voulions aussi offrir des bières qui iraient de pair avec le menu et la carte des vins réfléchis que nous construisions alors. Boréale est alors apparue comme un excellent choix. La qualité du produit, la facilité d’approvisionnement et leur démarche environnementale nous ont convaincus que c’était la meilleure réponse à nos besoins.

Dis-moi ce que tu bois et je te dirai qui tu es

Depuis les dernières années, nous avons assisté à un BOUM brassicole au Québec. Chaque région a maintenant sa/ses micro-brasseries qui la font rayonner et chacune d’entre elles fait preuve d’originalité dans l’élaboration de ses produits.

Les Brasseurs du Nord ont bien réagi à la demande en créant les séries ARTISAN et ÉPISODE. Celle-ci reprend les classiques : IPA, ISA, Pilsner et cie, mais en y ajoutant la petite touche Boréale. Pour renchérir, la compagnie a récemment conclu une entente de distribution avec la célèbre micro-brasserie franco-ontarienne Beau’s.

Des produits sont d’ailleurs déjà à l’essai sur nos lignes. À découvrir lors de votre prochain passage: la Buenos Dias. Une ale biologique de gruits agrumés. 4,9% d’alcool et des arômes de lime et citron. Une bière bâtie pour affronter les chaudes journées d’été.

L’ours blanc vire au vert

Boréale est l’une des rares entreprises à atténuer ses impacts sur l’environnement au fur et à mesure qu’elle grossit. Tout est donc mis en œuvre pour être recyclé. La compagnie s’est même engagée à se munir d’une flotte de camions de livraison entièrement hybrides. Déjà au début des années 90, elle mettait en place des mesures écologiques et développait des systèmes d’énergie renouvelable.

En tant que plus grosse micro-brasserie actuellement en action dans la province, Boréale montre ainsi au plus petit comme au plus grand que tout est possible, suffit que de mettre un peu d’eau… dans sa bière.

Pour en savoir plus : www.boreale.com

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Burger de Phoque
Mettre une tranche de politique dans un burger 1024 684 Côté Est

Mettre une tranche de politique dans un burger

Bistro Côté Est - restaurant et traiteur dans le Kamouraska, de La Pocatière à Rivière-Du-Loup.

KIM CÔTÉ

Chef propriétaire chez Côté Est

Le débat dans l’assiette

Je suis depuis longtemps un fier défenseur de la chasse aux phoques, ce qui m’a tout de même causé quelques ennuis avec les groupes extrémistes (animalistes) européens. Parlez-en en bien ou en mal, mais parlez-en…

J’ai décidé de renverser un scandale en proposant la controversée viande de phoque sur mon menu! Ce qui a donné naissance à un fameux plat signature: le «Phoque Bardot» burger, qui contient également du foie gras et de la confiture de fruits locaux.

Mon humour, un peu noir, m’a poussé à créer un plat à mon image, un plat devenu incontournable chez Côté Est, mais aussi un plat qui répond de façon presque politique à une polémique toujours d’actualité. Pour ou contre la chasse aux phoques? Bonne question. Je me suis donné comme mission d’éduquer le public en lui faisant goûter une viande méconnue et à tort, méprisée! Je suis un des rares chefs au Québec qui a tenu le coup et qui poursuit cette conscientisation nécessaire. Je suis persuadé que cette chasse est saine, hautement écologique, mais surtout nécessaire à la vitalité des communautés autochtones et à notre ancrage identitaire. En fait, c’est un produit sauvage emblématique qui est lié à notre histoire et qui mérite notre fierté! Autrement dit, je tente de redonner les lettres de noblesse à cette viande d’une qualité exceptionnelle.

Burger de Phoque

Phoque Bardot Burger

Un lobby qui alimente les préjugés

Il faut déconstruire les préjugés trop longtemps alimentés par le lobbying anti-chasse aux phoques. Certains groupes sont d’ailleurs déconnectés de la réalité, et je pense qu’il faut recentrer le débat sur les véritables enjeux, qui sont d’abord écologiques, mais aussi économiques. Sachant qu’il s’agit d’un grand privilège pour les restaurateurs que de pouvoir légalement servir la viande de phoque à leur table (le phoque et le lièvre de la Beauce sont les deux seules viandes sauvages que l’on peut apprêter), je fais tout en mon pouvoir pour soutenir le travail d’un chasseur-pêcheur comme Ghislain Cyr des Iles-de-la Madeleine. Je m’étonne d’ailleurs de voir l’inexistence de cette viande sur les tables du Québec!

Je travaille également en collaboration avec la Boucherie spécialisée Côte à Côte pour ce produit rare et digne d’intérêt. Le chasseur-pêcheur, le boucher et le cuisinier créent ainsi une chaîne tissée serrée, qui permet de produire un véritable travail artisan, une chaîne de valeur commune, un travail qui honore les saveurs authentiques et inusitées du Québec!

Un boycott à renverser

L’ouverture de la clientèle à découvrir la viande de phoque a été très positive. Depuis 2012, des gens de partout dans le monde viennent apprécier cette chair sauvage que j’apprête avec respect et créativité. Afin de renverser le réflexe de boycott, il m’importe de renseigner les clients de façon continuelle, mais surtout de façon scientifique! Je m’intéresse énormément à l’écologie, à la biologie et aux recherches portant sur la sauvegarde et la protection de nos espèces. La valorisation de la viande de phoque est un objectif concret qui trouve tout son sens dans mon travail en cuisine et avec mes collaborateurs.

Un partenariat avec l’ONF (Office Nationale du Film) m’a permis la projection du film Inuk en colère chez Côté Est, suivi d’une dégustation de viande de phoque. Le public est curieux et désire mieux saisir les liens entre l’alimentation et la culture. En ce sens, Côté Est est même devenu un lieu qui célèbre le patrimoine alimentaire vivant. Les gens viennent nombreux et se sensibilisent à la cause.

Inuk en colère

Un long métrage documentaire aborde la pratique ancestrale de la chasse au phoque. Un film réalisé par Alethea Arnaquq-Baril qui est originaire d’Iqaluit.

REPORTAGE VICE

Pour en savoir plus sur la démarche de Côté Est et l’entreprise Les Jardins de la mer.

REPORTAGE RADIO-CANADA

Pour en savoir plus sur les différents enjeux reliés aux phoques et leurs impacts sur l’industrie de la pêche…

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Le French 75 Radoune 1024 683 Côté Est

Le French 75 Radoune

le french 75 radoune

Avec du gin de la Gaspésie aux champignons forestiers de nos amis de la Distillerie O’Dwyer et parce qu’un drink avec bulles en version forestière, c’est parfait pour célébrer le printemps!

IL VOUS FAUT

1 tasse de glaçons
2 oz de GIN RADOUNE
1/2 oz de jus de citron
1/2 oz de sirop simple
2 oz de champagne froid (ou autre vin mousseux)
Une petite branche de cèdre

PRÉPARATION

1
Placer la moitié des glaçons dans une flûte à champagne afin de refroidir le verre. Après 5 minutes, les retirer afin d’y verser le drink.

2
Dans un shaker, mélanger vigoureusement le gin RADOUNE, le jus de citron, le sirop et le reste des glaçons. Verser en filtrant dans le verre refroidi.

3
Compléter avec le champagne et garnir de branche de cèdre.

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Bistro Côté Est - restaurant et traiteur dans le Kamouraska, de La Pocatière à Rivière-Du-Loup.
LE COING 1024 682 Côté Est

LE COING

VOUS AVEZ BIEN DIT COING?

Trônent sur nos plateaux de fromages et de charcuteries, des lanières de pâte de ce fruit succulent, à la fois aromatique et mythologique! La pomme d’or, poire de Cydonie – ou coing pour les intimes – est en effet l’ancêtre de la pomme et de la poire. C’est le fruit du cognassier, qui perd son voile cotonneux et passe du vert au jaune à maturité. Très parfumé, on le cuit pour le conserver sous forme de gelée, de confiture ou de pâte au goût mielleux qui nous rappelle les meilleures tartes aux pommes de notre enfance.

Le véritable fruit du Bien et du Mal

L’histoire nous dit que ce serait le coing, s’épanouissant dans le jardin d’Éden, qui serait véritablement le fruit de l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Inscrit depuis l’Antiquité dans le rituel des offrandes sacrées du mariage, le coing aurait été offert par Pâris à sa bienaimée Aphrodite, devenant ainsi la gâterie à se mettre sous la dent, qui sert à parfumer son baiser avant de gagner la chambre nuptiale. Rien de moins!

Pâte de coing

Régalez-vous de notre pâte de coing, douceur intemporelle, qui se marie si bien à nos plateaux de dégustation de produits du terroir! Ce produit rare et unique est disponible en petites quantités selon les récoltes…